Lilli Law

Lilli, qui était en bonne santé et active, n’a pas vu venir son AVC à l’âge de 45 ans. Elle a trouvé des personnes avec qui échanger au sein du groupe d’entraide pour les jeunes survivants d’un ACV du programme Après un AVC.

Lilli Law

Lilli n’avait que 45 ans quand elle a fait un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle mène une vie active avec son partenaire Constantin. « Nous allons à la plage et faisons des promenades, car j’adore être près de l’eau. J’écoute les oiseaux et compte les navires dans le port. »

Ils forment un couple proche, et Constantin est pour elle son plus grand soutien. Elle lui voue une confiance totale, car en 2019, il lui a sauvé la vie.

Ils avaient prévu un rendez-vous amoureux. Ils allaient regarder un film chez elle. Plus tôt, Constantin lui avait envoyé un texto. Lorsqu’elle n’a pas répondu, il a envoyé un autre texto et lui a téléphoné. Comme elle ne répondait pas, Constantin a compris que quelque chose n’allait pas. Il a appelé la police, qui l’a trouvée évanouie dans son appartement. Les ambulanciers l’ont transportée d’urgence à l’hôpital.

Plus tard, Lilli a appris qu’une malformation valvulaire congénitale insoupçonnée et une infection bactérienne avaient provoqué des abcès et un œdème cérébral. Cela a causé un anévrisme, entraînant un AVC et un choc septique.

Lilli a passé trois mois à l’hôpital où l’équipe médicale a traité son infection. Puis, elle a fait trois mois de rééducation pendant lesquels elle a réappris à marcher et retrouver l’usage de son bras droit et de son côté supérieur droit.

Après son retour à la maison, elle a continué d’appliquer des stratégies pour gérer les séquelles physiques et émotionnelles de son AVC.

« Une stratégie qui l’a vraiment aidée est la pratique de la pleine conscience. Respirer consciemment m’aide à retrouver mes repères quand les choses sont très intenses. Cela m’a aidée à traverser des périodes où je me sentais dépassée et anxieuse. »

Une autre stratégie qui lui a été utile consiste à faire de fréquents entraînements mentaux et physiques, comme écouter des balados en cuisinant, et faire du Pilates, de la physiothérapie et des sorties à la plage. « Il ne faut pas renforcer seulement le corps; il faut aussi renforcer l’esprit », explique Lilli.

Elle s’est concentrée sur l’amélioration de sa motricité fine, en pratiquant l’écriture et la dactylographie de la main droite. Elle est optimiste et heureuse de commencer à explorer des possibilités de bénévolat et un éventuel changement de carrière.

Le conseil que Lilli a à donner aux autres est le suivant : « Vous allez avoir des hauts et des bas, et c’est normal. Soyez courageux! N’abandonnez pas! »

Lilli Law et Constantin se promènent sur une plage
Lilli Law et Constantin se promènent sur une plage

Comment nous avons aidé

Lilli a fait une demande auprès du programme Après un AVC de la Marche des dix sous du Canada en 2021. Dès qu’elle a pris contact avec une coordonnatrice de ce programme, elle s’est sentie bien prise en main. « Je lui suis très reconnaissante. La coordonnatrice d’Après un AVC est très compétente et m’a fait découvrir une gamme de séances et de programmes auxquels j’avais accès. »

Lilli, qui était en bonne santé et active, n’a pas vu venir son AVC à l’âge de 46 ans. Elle a trouvé des personnes avec qui échanger, des survivants d’un AVC qui faisaient face à des défis similaires, au sein du groupe d’entraide pour les jeunes survivants d’un ACV du programme Après un AVC. Parler à un bénévole lors d’entretiens individuels s’est également avéré bénéfique pour son rétablissement. Cela lui offrait un endroit où partager, sans jugement.

« Quand on a un trouble de santé grave qui change le cours de sa vie, on se sent plutôt seul. Les personnes qui n’ont rien vécu de tel se sentent mal à l’aise et, en retour, vous êtes mal à l’aise. Au sein du programme, je peux parler librement et tout est permis. »

Lilli est très reconnaissante envers la Marche des dix sous du Canada. « Le programme Après un AVC est plus qu’utile. Il m’a sauvé la vie. »