« Conduire signifie la liberté, » dit Denis Hamel. « Je conduis de grosses semi-remorques à travers le Canada depuis l’âge de 16 ans et j’étais aussi un moniteur. Être sur la route était mon temps pour réfléchir. C’est pourquoi c’est si important pour moi de conduire. »
L’AVC que Denis a subi l’a empêché de conduire, et il a enlevé la liberté qui l’accompagnait.
Le jour quand Denis a subi son AVC, il est justement revenu du travail. Il avait un petit mal de tête, et il s’est assis pour parler à son épouse et sa sœur. Après moins de 10 minutes, il a réalisé que c’était plus qu’un mal de tête et il leur a dit : « Appelez le 911 – maintenant! »
À l’hôpital, sa famille a appris qu’il avait subi un AVC hémorragique. Le côté droit de son corps était affecté, et il ne pouvait pas marcher ni utiliser son bras.
Il a passé les prochains deux mois à l’hôpital et six semaines en réadaptation, travaillant chaque jour pour réapprendre comment marcher. « C’était un long processus pour mettre assez de poids sur ma jambe droite pour me tenir debout, » dit Denis. « Mais les physiothérapeutes vous poussent à travailler très fort. »
Denis est rentré chez lui en utilisant un déambulateur. Sous la direction d’un ergothérapeute, il a continué sa réadaptation pour renforcer sa jambe droite et regagner l’usage de sa main droite, déterminé de pouvoir de nouveau conduire.
Il a aussi travaillé sur des activités pour améliorer sa concentration et sa mémoire, et il a fait de la formation pratique à l’aide d’un simulateur de véhicule. Le simulateur de véhicule a fonctionné comme un jeu vidéo de qualité élevée, mettant à l’épreuve les éléments de la conduite, y compris le freinage et la capacité de rester concentré.
Bien qu’il ait fait un progrès incroyable, utilisant maintenant une canne pour du soutien, il s’est efforcé à faire davantage. Ensuite, il a découvert Nordic Pole Walking, par l’entremise d’une séance organisée par la Marche des dix sous du Canada, avec un conférencier invité. Après une séance en personne, il était accroché. Il a commencé à marcher avec des bâtons presque chaque jour, atteignant jusqu’à 9 ou 10 pâtés de maisons par jour, ce qui l’a aidé à augmenter la force dans sa jambe et son bras, et l’endurance.
Tout son dur labeur a porté fruit, et Denis est un homme content. Il peut non seulement marcher sans un soutien, mais il a aussi réussi son examen de conduite et il a acquis de nouveau son permis de conduire. Un an et demi après le moment quand il a subi son AVC, il est encore une fois libre au volant.