La fatigue après un AVC : ce que l’on ressent et comment y faire face

Un survivant d’un AVC dort

Tout le monde peut ressentir une grande fatigue de temps en temps. Cependant, pour les personnes qui éprouvent la fatigue après un AVC, c’est plus que juste être fatigué. Ci-dessous, nous partageons plus d’information au sujet de ce que c’est, nous fournissons des ressources pour aider et apprendre d’une de nos usagères au sujet de comment elle y fait face de jour en jour.

Selon un Bulletin sur l’AVC 2017 de Cœur + AVC, la fatigue après un AVC est fréquemment signalée, avec des taux estimés entre 38 et 73 pour cent des personnes qui se rétablissent d’un AVC. Vous pouvez avoir l’impression que vous n’avez pas d’énergie la plupart du temps – sinon tout le temps. Même après vous avoir reposés ou dormi une nuit complète, vous ressentirez quand même la fatigue.

Il a été révélé que ceci affecte l’humeur d’une personne, et la capacité de participer au rétablissement après un AVC ou aux activités quotidiennes. La fatigue peut être de courte durée ou durer pendant des mois ou même des années.

Il n’y a aucun doute que ce peut être difficile à gérer. Néanmoins, il y a des stratégies qui peuvent aider. Ci-dessous se trouvent quelques ressources que vous pouvez utiliser pour commencer :

•  La série Demandez à un expert : La fatigue après un AVC
– apprenez des façons de gérer la fatigue après un AVC tout en réapprovisionnant votre « banque d’énergie »
•  Fatigue After Stroke | Stroke Association UK
– fiche de renseignements créée par la Stroke Association, au Royaume-Uni
•  Faible niveau d’énergie | Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada
– trouvez plus de suggestions au sujet de comment gérer la fatigue après un AVC de Cœur + AVC

Vous recherchez plus de ressources? L’un de nos coordonnateurs ou l’une de nos coordonnatrices du programme Après un AVC peut travailler avec vous pour identifier des ressources pour aider votre famille et vous à naviguer la voie à suivre après un AVC. Communiquez avec nous aujourd’hui.


Vivre avec la fatigue après un AVC :
Un témoignage en direct d’une usagère de la Marche des dix sous du Canada

« Ça n’arrête jamais, » dit Nancy. « Ça m’affecte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »

Elle parle de la fatigue après un AVC, un symptôme qui est signalé fréquemment après un AVC. Nancy se décrit en tant qu’une ‘fonceuse’ avant l’AVC qu’elle a subi en 2021 – quelqu’un qui ne se fatiguait jamais, même quand ça devenait occupé.

Nancy partage que c’est différent de tout type de fatigue ou d’épuisement qu’elle a éprouvé avant son AVC, et la fatigue l’affecte physiquement ainsi que mentalement. « J’ai toujours l’impression que j’ai juste couru un marathon, » dit Nancy. « Je suis toujours essoufflée, et j’ai l’impression que du plomb traverse constamment dans mes veines…tout simplement aucune énergie. Peu importe combien je dors, ça ne fait pas une différence. »

La fatigue peut faire en sorte qu’il soit difficile de garder ses yeux ouverts lors de conversations. Ses émotions peuvent être exacerbées et parfois elle ne mange pas bien, car elle est trop fatiguée pour se lever et prendre quelque chose à manger.
Le contact hebdomadaire avec d’autres personnes à l’aide du Groupe de conversations communautaires d’Après un AVC a aidé.

« C’est toujours un plaisir d’établir un lien avec des personnes qui ont éprouvé la même chose, » dit Nancy. « Il est important d’établir un lien avec des personnes qui savent ce qu’est votre fatigue. »

Nancy est aussi contente d’être de retour au travail et elle a travaillé avec un ergothérapeute sur des techniques pour gérer sa fatigue, y compris la conservation de son énergie. Ceci signifie d’adapter les activités quotidiennes pour utiliser moins d’énergie, et d’équilibrer les périodes de repos et d’activité du matin à la nuit.

Nancy continue de faire du progrès. Récemment, elle a découvert qu’auparavant elle devait faire une sieste chaque jour, bien qu’elle ne fût jamais une personne qui faisait une sieste. Maintenant, elle peut se reposer sans dormir. Le repos fait quand même une grande différence.

« Je ressens un second souffle, » dit Nancy. « Je peux me lever et laver des vaisselles et d’autres choses – je ne suis pas finie pour la journée. »